Le Tokyo Motor Show livre ses pépites en ce moment… Voici le Yamaha Niken, un MT-09 à 3 roues, probablement bientôt homologué licence B… Première info !
Actuellement dévoilée au Salon de l’automobile de Tokyo, la Yamaha Niken introduit sans aucun doute une autre forme de moto qui, sans aucun doute, ne restera pas isolée. Car voici en effet la première « vraie » moto à 3 roues de grande série, de grande cylindrée – a priori 900 cm3 -, équipée d’une direction à plusieurs essieux permettant une inclinaison dans les virages, comme un 2 roues classique.
C’est évidemment une bonne nouvelle pour le marché, un nouveau signe d’ouverture et d’innovation, mais aussi pour les automobilistes, puisqu’il est fort probable que ce Yamaha Niken puisse être piloté par des titulaires du permis B une formation obligatoire de 7 heures (en France). Rappelons que l’énorme succès du Piaggio MP3, le premier scooter 3 roues de l’époque, est exclusivement dû à son autorisation B (auto) pour la France. C’est donc évident que le volume des ventes de ce Yamaha Niken sera donc très directement impacté par cette particularité de la réglementation française concernant les tricycles à moteur.
Yamaha n’a pas encore parlé de cette nouveauté majeure. Le fabricant rappelle que la technologie utilisée, du type LMW qui l’équipe, « réduit les effets des variations des conditions de conduite afin d’apporter une plus grande sensation de stabilité sur l’angle ». Il confirme également le caractère sportif de cette Yamaha Niken, « sur tous types de routes » pour rouler dans des « virages sinueux avec facilité déconcertante ».
Le mécanisme de suspension avant relie des jantes de 15 pouces à une fourche inversée à double tube.
Modèle : longueur 2150 mm x largeur 885 mm x hauteur 1250 mm Moteur :Direction : 3 cylindres, 4 temps refroidi par liquide, 4 soupapes, double arbre à cames en tête, injection de carburant technologie LMW, fourche double tube et jantes 15 pouces
C’est ce que nous pouvons rapidement dire à propos de ce 3 roues Yamaha Niken — cette première nouvelle vient d’être dévoilée — en attendant d’en savoir plus en deux semaines au salon de Milan.
Avec Moto-Station
Mise à jour : Eric de Seynes, directeur général de Yamaha, a confirmé qu’il était impératif que le permis A soit requis pour prendre le guidon d’Uniken…
Plan de l'article
Assurance moto, les bons réflexes pour une Niken bien protégée
Il y a ce moment précis où vous croisez une Yamaha Niken pour la première fois. Trois roues, un regard de prédateur et cette impression qu’elle a quitté le futur par erreur. Et si, comme beaucoup, vous commencez à en rêver la nuit, alors la suite est inévitable. Un jour, vous craquerez pour cet engin hors du commun et vous vous retrouverez à assurer votre moto Yamaha avec April Moto ou toute autre compagnie fiable, avant même d’avoir trouvé où la garer.
N’oubliez jamais qu’une Niken s’apprivoise plus qu’elle ne se conduit. Le double train avant, la fourche inversée, le châssis qui semble danser dans les virages… On a beau se croire prudent, ce genre de machine invite à la tentation. Celle de la pencher toujours un peu plus, pour voir jusqu’où elle accepte de jouer. Et c’est là que la réalité rattrape la passion. Aucune technologie, aussi magique soit-elle, n’annule complètement le risque, et l’assurance est bien entendu indispensable.
Mille émotions, zéro marge d’erreur
Ceux qui roulent savent qu’une Niken coûte son poids en adrénaline… et en pièces détachées. Qu’il s’agisse du carénage, de la fourche double ou des pneus avant spécifiques, tout est pensé pour la précision (donc rien n’est bon marché). Face à une « simple » glissade dans un rond-point humide, la note augmente plus vite que le régime moteur.
Sous le carénage, le trois-cylindres CP3 de 847 cm³ est quant à lui une petite bombe. Avec 115 chevaux, un couple plein dès les bas régimes, une boîte six rapports douce comme un gant de velours et une consommation autour des 5,5 L/100 km pour qui sait se retenir, on peut dire que cette moto aime les routes sinueuses, mais pas les demi-mesures. Alors oui, le plaisir est total, mais le ticket d’entrée pour les réparations ou le remplacement d’un bras de suspension avant peut vite refroidir les ardeurs.
Les assureurs spécialisés dans les deux-roues le savent, car ils parlent le même langage que les passionnés. Ils comprennent en effet la valeur sentimentale d’une machine (et pas uniquement sa valeur marchande). Certains adaptent même leurs garanties au style de conduite, à l’équipement du pilote (airbag, intercom, gants homologués) ou au kilométrage annuel. Parce qu’entre un motard urbain et un amoureux des cols alpins, la Niken ne raconte pas la même histoire.
L’assurance, comme un prolongement de la route
En vérité, l’assurance n’est pas qu’une formalité. Il s’agit de la bande sonore discrète de chaque virée, celle qui vous permet d’oublier tout sauf la route. Et quand on roule sur une machine aussi atypique que la Niken, il vaut mieux que cette mélodie soit jouée par un bon orchestre — sous peine de faire de la moindre sortie un solo dissonant.
